Jour 10 : Vizzavona – Prati
La météo prévoit encore des orages (comme à peu près tous les soirs sur le GR), donc je décide de partir tôt. L’étape n’est pas spécialement intéressante, même si pour la première fois on voit la mer du côté est de l’île. À part ça, pas grand chose à signaler.
Après les Capannelles, je marche en compagnie d’une bordelaise préparant le proba d’AMM, donc nous échangeons assez longuement sur notre pratique de la montagne. Cependant, elle est lourdement chargée, donc quand les premières gouttes tombent j’accélère le pas. Finalement j’arrive tôt au refuge, mais ça me va aussi.
Jour 11 : Prati – Matalza
Encore une fois, pour changer, des orages sont prévus pour ce soir. Au moins ça me force à partir tôt, et ça me permet d’admirer le lever de soleil depuis la crête au dessus du refuge.
Je suis ensuite cette crête jusqu’au refuge d’Usciolu ou je discute avec le sympathique gardien. Il me dit qu’au vu de la météo prévue, c’est optimiste (traduire : dangereux) de faire la journée que j’avais prévue et de passer par le monte Incudine. Pas grave, j’aviserai…
C’est reparti pour des crêtes avec les derniers passage « avec les mains » de ma traversée. C’est plutôt sympa et je ne croise pas tant de monde que ça.
Le ciel se couvre petit à petit, et je décide de couper vers la Matalza alors que les premières gouttes tombent. Je suis un petit sentier très, très balisé (j’ai compté, 12 marques de peintures visibles simultanément à un moment) mais très sympa le long de la rivière. J’arrive au refuge alors que le déluge s’abat. Je me prend une nuit en dur, ça fait du bien.
Jour 12 & 13 : de Matalza à Ste Lucie de Tallano puis Propriano
Je dois penser à retourner à Ajaccio pour mon avion… Je me dirige donc vers la côte en quittant le GR20. Ces deux jours ne seront pas des plus passionnants. Du GR20, je passe au Mare a mare sud, qui n’est pas très intéressant (du moins pour la portion parcourue). Puis ensuite je continue jusqu’à Propriano, d’où je prend un bus pour Ajaccio.
Les pâtes corses viennent d’ici
FIN