En complément de mon gravel, j’ai acheté un vélo de route pour me concentrer un peu sur les itinéraires revêtus. C’est le chemin inverse que font beaucoup de cyclistes, mais j’avais envie d’un vélo plus léger et plus rapide pour pouvoir faire de longues journées sur les petites routes qui parsèment la France.
Après quelques sorties courtes pour l’apprivoiser, je suis parti deux jours dans l’Ain avec une amie d’un ami. Je ne connais pas grand monde avec qui partager mes longues journées, donc c’est toujours un plaisir de trouver un nouveau compagnon de route. Pour faire connaissance nous prévoyons donc 300 kilomètres assez plats le long de l’Ain et dans les contreforts de l’Ain. Un départ de Lyon et une arrivée à Châlons nous permettent de prendre le train. Le parcours est disponible sur Visu GPX :
La première journée est dédiée à la remontée de la rivière de l’Ain. Le début dans la plaine du Rhône est plat comme le dos de la main et suit la Via Rhôna jusqu’à la bouche de l’Ain. Au fur et à mesure qu’on remonte la rivière, les plaines céréalières laissent la place au collines des contreforts jurassiens jusqu’à ce que nous arrivions dans les gorges de l’Ain. Nous faisons 160km avant de bivouaquer à la belle étoile dans une petite forêt.
Le lendemain, des orages sont prévus l’après-midi et nous ne voulons pas arriver trop tard, donc nous décidons de ne pas aller jusqu’à la source de l’Ain. Après Champagnole nous tournons donc vers l’ouest, en direction de la plaine de la Saône. Après un bref passage par les vignobles, nous arrivons à Lons le Saunier, qui marque la fin du Jura. De là, une piste cyclable toute plate emprunte un ancien chemin de fer et nous amène jusqu’à Châlons. Par crainte de rater notre train et de devoir attendre deux heures, nous roulons à bonne allure malgré l’orage qui s’abat sur nous pendant quelques minutes et nous arriverons avec 20 minutes d’avance.