Comme l’année dernière, j’ai profité d’une fenêtre de beau temps au début de mes vacances pour passer quelques jours dans le Vercors. Cette fois-ci, j’ai voulu un parcours tranquille pour en profiter un maximum. La boucle passe donc par mes endroits favoris du Vercors, avec des journées d’une vingtaine de kilomètres et des nuits en cabanes. La trace est trouvable ici, et donne au final environ 90km faits en 4 jours et une demi-moitié de matinée.
En plus de ça, j’ai décidé de partir avec très peu de nourriture (environ 1000 ou 1500 kcal/j), pour voir un peu ce que ça donnait.
Jour 1 : Villard de Lans → abri de Peyrouse
Départ en bus de Grenoble pour une arrivée un peu avant 9h à Villard. Je n’ai que 1,5l d’eau, don cje décide de passer à l’épicerie acheter une autre bouteille de 1l. Une fois ceci fait, je me lance vers la combe Charbonnière et le pas de l’Œil. Le début se fait sous les nuages, puis dans les nuages (où je prend le mauvais chemin, même si je suis déjà passé plusieurs fois par là), puis enfin au dessus. C’est sympa.
Du pas, je me lance dans la traversée des Moucherolles. C’est une section que je commence à bien connaitre et que j’apprécie beaucoup malgré la station proche. Un petit passage délicat plus tard, et j’arrive sous la Grande Moucherolle au milieu de bouquetins qui prennent le soleil.
La montée vers la Grande Moucherolle est toujours aussi ludique et sympa. Ça me fit rigoler de penser que la première fois que je suis passé ici, j’avais trouvé ça dur…
J’enchaine avec la petite Moucherolle et le pas de la Balme. De là, je redescends sur le balcon est que je suis tranquillement jusqu’à l’abri de la Peyrouse, où je passerai la nuit seul.
Jour 2 : abri de la Peyrouse → cabane du Pison
Je me lève assez tôt en espérant avoir le lever du soleil en montant le pas de Serre-brion. Quelques nuages traiennt dans le ciel, mais j’ai bon espoir. Malheureusement, ces quelques nuages se placeront précisément sur la course du soleil, m’empêchant de savourer pendant plus de quelques miinutes les lumières lde levant. La vire de Ranc-traversier menant au pas est tout de même sublime, et occupée par une étagne et son cabri. Ils s’enfuient à mon approche, heureusement en passant par le bas du pas (vers le haut, j’aurais eu peur de recevoir de la caillasse).
De là, j’avais envisagé de rester sur les crêtes jusqu’au Veymont. Cependant, n’ayant plus que quelques petits centilitres d’eau, je décide de redescendre sur le plateau pour passer par une source. Le chemin entre le pas et Tiolache le haut est cairné, et rapidement je retrouve le sentier central. Pour changer un peu, je passe par la caben de Tiolache le mileu pour aller à Tiolache le bas et voir la source (à sec). Le temps est un peu couvert, donc pas top pour les photos.
Je me pose grignoter quelques amandes à la source de la jasse du Play, où je me recharge en eau. Je reste une petite heure à lire, savourant mes journées tranquilles (ça me change de cet été). Puis je reprends le GR jusqu’à Pré Peyret. En chemin, je croise un chasseur. Au milieu de la réserve, en plein e journée… Va falloir m’expliquer. Peu après Pré Peyret, je prends un petit et charmant sentier dans la forêt qui me mène directmeent à la cabane du Pison. J’aime l’ambiance de cette cabane forestière, mais malheureusement, je ne serais pas seul cette nuit.
Jour 3 : abri du Pison → cabane des Aiguillettes
Je ne change pas l’heure de mon réveil, mais c’est la nuit du changement d’heure donc je pars plus tard que la veille. De totue façon, le ciel est bien trop nuageux pour me permettre d’admirer le soleil levant. Depuis le col du Pison, je coupe pour rejoindre la source des Bachassons, puis je fais un aller-retour au col pour passer un coup de fil. Je me lance enfin à travers les haut-plateaux pour rejoindre le bord du cirque d’Archiane. Je commence en prenant les anciennes sentes que j’aviais prises avec Scal en juin, mais finalement je passe en mode sanglier et avance tout droit vers la tête du Jardin. En chemin, je dérange un chevreuil et, plus loin, un chamois.
Je continue vers la tête du Lautaret, d’où la vue sur la plaine du Tisserand et sur le Devoluy est superbe. Je pousse ensuite jusqu’à la Montagnette, où je mange mes noisettes, avant de redescendre vers la bergerie de Chalousset et le GR.
Il y a un peu de monde dans le secteur de la cabane de Chaumailloux. Je ne traine pas et continue sur la sente qui traverse le plateau de Peyre-rouge. Le ciel se découvre peu à peu, et je termine ma journée sous le soleil. Dans la plaine de la Queyrie, je découvre un autre avantage de l’automne : y’a plus de marmottes ! (Les marmottes sont aux montagnes ce que les pigeons sont aux villes. Et j’en ai marre de leurs sifflements. :p)
Comme les jours précédents, j’arrive assez tôt à la cabane et me pose au soleil pour lire. Un peu plus tard, un couple de polonais (parlant français) rejoint la cabane. La nuit arrive tôt, et dès 18h nous avons besoin de nos lampes.
Jour 4 : cabane des Aiguillettes → cabane de la combe de Fer
Cette fois-ci je me lève vraiment tôt, histoire de voir le soleil se lever depuis le sommet du Grand Veymont, où quelques bouquetins attendent le soleil. Comme les jours précédents, quelques nuages sont là et cachent un peu le soleil. Les lumières du levant sur le Mont Aiguille seront pour une prochaine fois.
Dans la descente, je croise une étagne et son cabri très peu farouches. Au pas de la Ville, je redescends sur le balcon est que je veux suivre vers le nord, jusqu’au pas Morta. En chemin, je trouve un écoulement dans un talweg qui me permet de recharger mes réserves d’eau. Je fais une petite pause à l’ombre de l’abri de la Peyrouse, avant de m’engager dans le pas Morta. La fin est bien raide, j’aime. Au moins ça ne tergiverse pas, et j’arrive rapidement sur la crête. De là, je suis plus ou moins une sente cairnée et balisée (points bleus), que je perds très souvent.
Au pas Ernadant, il y a quelques personnes, mais je continue. J’aurais pu descendre dormir au grand pot, mais j’ai envie de voir d’autres cabanes. Étant largement dans les temps, je m’arrête lire sur les pentes des crêtes, avant de redescendre vers la cabane de serre du Play. Je m’y arrête longuement, pensant même y passer la nuit, mais quelques randonneurs passent et m’indiquent le début d’une sente qui peut m’amener à la combe de fer. Vu l’état de la cabane, et les souris que je vois bouger dans les couvertures des murs, je décide d’aller voir la cabane de la combe de Fer.
Je l’atteins rapidement. C’est une jolie cabane, en pleine forêt, à côté d’un impressionnant gouffre. Je sais qu’il y a possibilité d’avoir de l’eau en descendant à moins 90m sous terre, et je décide d’aller voir à quoi ça ressemble. C’est la première fois que je rentre dans une grotte aussi profonde, et même si c’est très facile (y’a une sente), ça n’en reste pas moins impressionnant… et très sombre.
Jour 5 : combe de Fer → Corrençon
Pas grand chose à dire sur cette journée…
Départ vers 7h30 sous un ciel nuageux. Je prends la sente qui descend, pensant retomber sur le GR plus bas (je n’ai pas de carte de cette zone). Après avoir passé quelques pistes de bucherons, je retrouve le balisage, et arrive avant 9h à Corrençon. De là, je suis censé prendre le GR pour rejoindre Villard, mais ça ne me tente pas plus que ça. Alors que je suis le long de la route, je lève le pouce au cas où, et la troisième voiture m’emmène à Villard. C’est définitivement fini pour cette fois.