Petit retour sur une rando sympa et légérement expo qui permet de visiter tous les 2000 de Chartreuse. Elle a été réalisé sur un jour et demi, avec un bivouac sur la dent de Crolles.
J’y ai brièvement rencontré GLaG, qui m’a très gentiment prêté piolet et crampons pour cet été. Je le remercie infiniment. 🙂
La trace est là.
Le départ se fait depuis la Correrie, vers 9h30. Le chemin monte rapidement vers le pas de la Suiffière, qui défend l’accès au Grand Som. Le pas ne présente aucune difficulté ; l’arrête finale est un peu plus aérienne, mais rien de bien dangereux. Malheureusement pour moi, le temps est couvert.
J’attaque ensuite la descente vers le col du Cucheron. De là, je dois remonter vers la Scia. Il y a une station de vtt, et la plupart des chemins est réservée aux vélos. :/ Un sentier est censé être réservé pour les piétons, mais il est peu entretenu, difficilement praticable. Par simplicité, je termine sur la piste verte de descente en vtt. Je me dirige ensuite vers la cabane de Bellefont et la source à côté. La montée vers le col puis la Lance sud de Malissard est assez courte, mais intense. La vue sur les haut-plateaux et sur le plateau de la dent de Crolles est sympa, d’autant que les nuages sont partis.
Je reste sur la crête en direction de la dent de Crolles. Quelques passages techniques faciles se présente, jusqu’à ce que je me retrouve à moitié bloqué dans la cheminé du Paradis (qui porte bien mal son nom !). Elle est trop étroite pour moi et mon sac, et la descente est extrêmement malaisée. Bref, mauvais souvenir.
Je reprends le GR pour rejoindre le magnifique sangle de la Barrère. Les lumières du couchant rendent le paysage sublime. Je pose le bivouac sur un pseudo replat sous la dent.
Le lendemain, je retrouve GLaG qui est monté photographier le coucher de Lune (à 4h30 du mat’) et le lever du soleil (à 6h30). Rassurez-moi, je ne suis pas le seul à le trouver fou ? :p
Il me fait une rapide démonstration de l’usage du piolet, puis on redescend ensemble au col du Coq. Ensuite je pars sur le GR jusqu’au Habert de Chamechaude.
Du habert, je prend un sentier à flanc de montagne pour atteindre le jardin. Quelques pas d’escalade (faciles et ludiques, mais il ne faut pas tomber), et je me retrouve sur le beau sangle du jardin, malheureusement à l’ombre.
Je retrouve le soleil lorsque je rejoins l’autoroute qui monte au sommet de Chamechaude, ou je pic-nique devant une vue magnifique. Finalement, je redescends au col de Porte où je fais du stop (en deux fois) pour rejoindre Grenoble.
En gros, très beau parcours, parfois un peu technique mais pas trop (si on omet l’affreuse cheminée). J’aime beaucoup. 🙂
Je poste le retour sur le Vercors dès que je peux. 😉