Petit récit en images – partie 1

J’ai réunis quelques photos qui résument plus ou moins le voyage. Comme ça en fait tout de même 200, j’ai séparé ça en deux parties et j’ai utilisé une taille réduite pour les photos. Cependant vous pouvez cliquer dessus pour les avoir dans une taille plus convenable.

Cet article reprend les photos prises entre Ushuaia et San Martin de Los Andes, soit une grosse partie de la Patagonie. Ça représente au total 3400km et une cinquantaine de jours.

La seconde partie de ce résumé en images est

ici

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Ushuaia est une ancienne ville pénitentiaire devenue touristique. Si ce n’était sa position (contestée) de ville la plus australe au monde, elle serait probablement restée anonyme : trop loin de tout, pas assez intéressante. Il y a bien quelques montagnes autour, mais elles ne justifient pas à elles seules la popularité de la ville auprès des voyageurs. Pour moi, c’est le point de départ logique pour ma traversée des continents américains.






Le temps en Terre de feu varie rapidement et l’expression « avoir 4 saisons en une journée » prend ici tout son sens. Le vent survole les montagnes et nous fouette d’un air glacial alors que le ciel indique tout et son contraire. Il faut s’armer de patience pour voir un sommet, mais lorsque le ciel se dégage les étendues steppiques barrées par les montagnes font oublier la pluie d’il y a quelques minutes.






Le départ définitif d’Ushuaia se fait sous la pluie sur un sentier côtier où je dois pousser le vélo pendant 6h pour faire 14h. Une traversée de rivière finit de me tremper. Au moins, je sais qu’à partir de là les choses ne peuvent aller qu’en s’améliorant.






Premier col et première descente du parcours. Le sud de la Patagonie étant soit plat, soit fait de montagnes infranchissables, ce sera aussi mon dernier col avant plusieurs centaines de kilomètres.






Parfois le ciel se dégage et le vent disparait. Alors tout est calme et il est temps de profiter – avant que les éléments ne reviennent à la charge.






Les castors ont été introduit pour leur fourrure. En créant des barrages, ils inondent de larges zones où les arbres dépérissent. Pus prosaïquement, ils ont aussi amené avec eux la giardia, une amibe qui rend l’eau des rivières non potable.






Les nombreux glaciers et le relief accidenté favorisent l’apparition de lacs. Même en fin de matinée, alors que le vent ne s’est pas encore franchement réveillé, il y a déjà une petite houle.






Au fur et à mesure j’arrive dans la pampa. Les montagnes s’éloignent, le paysage s’ouvre et s’aplatit… En utilisant les pistes secondaires j’évite les longues lignes droites avec le vent de face, au prix d’une distance plus longue : ce n’est pas cher payé.






En même temps que je découvre la Patagonie, j’en apprends beaucoup sur le voyage à vélo : quel rythme me convient, comment organiser mes journées… Rapidement je m’installe dans une routine quotidienne et je retrouve le confort du voyage longue durée.






Ici et là quelques éléments témoignent de l’activité humaine, mais sinon la zone est déserte si ce n’est pour les grandes estancias qui se cachent à quelques kilomètres des pistes publiques. Pour le cycliste, ça signifie qu’il n’y a pas de ravitaillement possible pour 400km.






Je traverse quelques forêts perdues dans la pampa. Il y en a peu car, comme dans d’autres îles aux conditions similaires comme l’Islande, les arbres étaient une ressource importante mais mal gérée.






La Terre de Feu est séparée entre l’Argentine et le Chili. C’est ainsi qu’au milieu de nulle part se trouve une frontière internationale. Le Chili impose des restrictions pour l’importation de certains produits (fruits et légumes, noix, etc.) et les formalités ne sont jamais un plaisir, mais ce poste frontière est aussi un des seul endroit où obtenir de l’eau potable à des kilomètres à la ronde. De toute façon, je passerai la frontière entre les deux pays une dizaine de fois, donc autant m’habituer.






Après 5 jours, je suis de l’autre côté de l’île. La monotonie de la pampa est maintenant agrémentée d’une vue sur la mer, mais je me lance dans une course contre la montre pour atteindre le ferry qui m’amènera sur le continent. Si je le rate, il me faudra attendre deux jours…






Ça y est, je suis sur le continent américain, et c’est bien plat. Les 300 premiers kilomètres se font sans aucune montée, mais le vent est de face. Avant de partir j’avais lu des choses à propos de ce vent, mais je m’étais demandé s’il étais si impactant que ça. Après plusieurs jours à rouler à moins de 15km/h sur des routes pourtant parfaites, j’ai ma réponse.






Au milieu de ce rien, quelques animaux. Des peruches…






… Mais aussi des rheas (lointains cousins des autruches et emus).






Plus au nord les montagnes reviennent. Ce sont les premiers sommets andins, et malgré leur faible altitude comparativement aux Andes principales ils sont enneigés toute l’année du fait du rude climat. Les routes les contournent, et ces massifs ne sont accessibles qu’à pied.






Le premier grand massif andin est Torres Del Paine, célébrissime parc national chilien. Ses grandes falaises et glaciers qui butent contre la pampa sont reconnaissables de plusieurs centaines de kilomètres. Comme on est au chili, tout est payant (et cher), donc je décide de traverser le parc en une journée, de dormir à l’extérieur et de revenir le lendemain faire une petite rando.






La seule piste qui passe dans le parc ne fait que le traverser par le sud, sans rentrer vraiment dans les montagnes. Ce sera tout de même l’occasion de voir de plus près ces sommets mythiques.






La traversée du parc se fait sur une piste qui serpente entre des lacs aux couleurs vibrantes. Les collines ont des airs d’Islande (la zone était volcanique il y a longtemps), mais les montagnes aux grandes falaises rappellent les Dolomites, les glaciers en plus. Bref, c’est un endroit spécial, et je suis heureux d’y passer à vélo. Des circuits de randonnée permettent d’y passer plusieurs jours, mais le bivouac est interdit et les campings coûtent 8€/nuit donc je décide de ne pas le faire.






Durant quelques jours je serais en compagnie de Killian, autre cycliste français. Nous nous sommes rencontrés pour la première fois juste après Ushuaïa, mais nos routes se sont séparées et nous nous sommes retrouvés pour faire le parc ensemble.






Avoir un compagnon est vraiment appréciable pour le mental. J’aime voyager seul, mais si je peux avoir un partenaire pour une section je ne dis jamais non. En plus, c’est plus facile pour les photos !






Nous devons passer la nuit dans un petit abri pour tenter de nous protéger du vent. Comme nous sommes avec un troisième larron nous devons nous serrer un peu, mais cet abri providentiel nous a évité une nuit compliquée. Cette zone est dite pour avoir l’un des plus forts vents de Patagonie, et nous pouvons bien le croire !






Le lendemain nous revenons dans le parc pour faire une randonnée vers les fameuses tours. Nous avons la chance d’avoir une météo au beau fixe, ce qui n’est pas si courant ici.






Me voilà enfin au pied des tours qui ont donné leur nom au parc. L’endroit est majestueux, mais trop touristique pour moi qui vient de passer deux semaines à pédaler seul contre les éléments. La fierté de ceux venus ici en voiture et n’ayant marché que les 10km jusqu’au belvédère me semble si mal placée.






Torres Del Paine ne fut qu’un intermède, une distraction : assez rapidement nous quittons les dernières collines et nous voici de retour dans la pampa. Ca me permet d’avoir une carte postale avec un panaché de la Patagonie : un guanaco, la pampa et des montagnes enneigées. Il ne manque que le vent et le tableau serait complet. Maintenant il s’agit de faire 300km absolument plats…






L’ancienne route 40 offre un raccourci, mais au prix d’une piste défoncée qui secoue violemment. Au moins ça brise un peu la monotonie des lignes droites goudronnées… Et nous avons le vent dans le dos, chose si rare !






La pampa alterne les endroits doucement vallonnés avec les sections plates comme le dos de la main. Traverser ces platitudes est un véritable défi psychologique et une ode à la ténacité. De nombreux cyclistes décident de faire un peu de stop, surtout lorsque le vent s’en mêle.






Ici le vent est terrible. Il prend son élan sur des milliers de kilomètres sans reliefs et vient stopper net le pauvre cycliste. Généralement il se lève progressivement dans la matinée et souffle jusqu’au coucher du soleil. Il faut donc partir tôt si je veux avoir quelques dizaines de kilomètres tranquilles.






Ma journée la plus longue jusqu’ici (135km) aura aussi été celle avec le plus de vent de face. Mais en partant à 5h pour arriver à 19h, j’ai pu avancer : même lentement, ça fait du kilomètre. C’est là que le mental doit jouer. Il serait si facile d’abandonner, de faire du stop… Je ne sais pas trop ce que je veux me prouver, mais je me refuse à avoir un trou sur mon itinéraire (cf.

mon article sur la continuité

).






L’avantage de se lever tôt, c’est aussi de pouvoir profiter des couleurs et du calme du matin. La route est assez peu passante de toute façon, mais à 5h du matin elle est toute entière à nous.






Le parc national argentin du Fitz Roy (au centre) et du Cerro Torre (les dents à gauche) est le deuxième grand parc que je rencontre. Autre immense classique du voyageur, il offre des vues imprenables sur certains des sommets les plus durs à grimper au monde.






Encore une fois j’aurais été chanceux pour la météo : entre deux jours de grisaille, j’ai une éclaircie bleue qui me permet d’apprécier la majesté des lieux. Certes c’est touristique et bondé, mais qu’est-ce que c’est beau !






Tout montre à quel point ces montagnes sont difficiles d’accès : de grands glaciers crevassés, des parois interminables sur lesquelles siffle le vent… Mais ce n’est pas grave, car la vue accessible au commun des mortels est de celle qu’on oublie jamais. Des deux grands parcs de montagne qui se disputent la Patagonie, le Fitz Roy aura été mon préféré – notamment grâce à son rapport qualité/prix imbattable : tout est gratuit, contrairement à Torres Del Paine.






Il y a quelques jours j’ai rencontré Jo, cycliste anglaise avec qui je vais passer plusieurs semaines. Ce n’est donc pas seul que je vais repasser au Chili par un sentier qui implique deux traversées de lacs en bateaux et une montée de 4h à pousser le vélo sous une pluie battante. L’avantage, c’est que nous n’hésiterons pas à ne pas retirer nos chaussures pour les traversées de gués.






Du côté chilien, nous retrouvons une piste mais aussi et surtout le soleil. Le lac O’Higgins bloque l’accès au reste du Chili, et nous devons attendre le bateau pour le traverser. Comme il reste à quai dès qu’il y a du vent, il n’est pas rare que des personnes doivent attendre plusieurs jours pour pouvoir embarquer. Heureusement pour nous, il n’aura qu’un jour de retard.






Alors que nous roulons sur la piste, un condor curieux vient nous observer de plus près. Voir un tel oiseau à quelques mètres de distance est une chance inouïe.






Nous sommes maintenant sur la Carretera Australe, piste de 1200km qui relie une bonne partie de la Patagonie chilienne au reste du pays. . Avant la construction de cette route par l’armée dans les années 70, les seuls accès aux villes et villages d’ici se faisaient par bateaux, avions et par l’Argentine. Plus on descend vers le sud, moins elle est fréquentée, et ici il n’est pas rare de rouler une heure sans croiser personne.






Le côté chilien des Andes est aussi vert que le côté argentin est aride. Toute l’humidité du Pacifique est bloquée par les montagnes et se transforme en pluies infinies. Là-haut dans les montagnes, souvent sous les nuages, se trouve une calotte glaciaire, la plus grande au monde après les inlandis des pôles. Bref, ici l’eau est présente sous toute ses formes.






Plus on remonte et plus le paysage s’ouvre régulièrement. De temps en temps on a plutôt l’impression d’être au Canada… Puis il se remet à pleuvoir, et on pense être au purgatoire.






Piste, guanaco et glaciers pour nous tout seul : pas étonnant que la Carretera Austral soit un grand classique du voyage à vélo.






Les guanacos sont des cousins sauvages des lamas. Ils vivent en groupe dans la pampa dans la montagne, là où il ne fait pas trop chaud.






Les nuages vont et viennent. Souvent je lève un regard inquiet vers eux, attendant à tout moment la pluie qu’ils annoncent. Mais j’ai globalement été très chanceux avec la météo, et souvent le ciel couvert me permettait de rouler au frais sans que je termine trempé.






Cette route mène à l’Argentine. A une trentaine de kilomètres se trouve une frontière internationale qui doit voir passer cinq ou six personnes par jour. Pourquoi est-ce qu’il y en a une ici, je ne sais pas, mais je suis ravi d’avoir l’opportunité d’aller voir de l’autre côté des montagnes si c’est mieux.






Comme toujours, le côté argentin est plus sec. Si j’allais vers l’est, il ne me faudrait que quelques kilomètres pour définitivement quitter les montagnes et me retrouver dans la pampa.






Le passage en Argentine sera bref mais intense : au programme, une ascension de plus de 1000m, avec le premier grand col de montagne du parcours.






Souvent on se sent petit face à l’immensité des paysages qui nous entourent. C’est difficile à rendre en photo, mais avoir un compagnon permet de montrer à quel point nous ne sommes rien face à ces montagnes.






Le côté argentin rappelle souvent l’ouest américain. Les paysages sont semblables et le climat aussi sec ; au delà de ça, l’impression de grands espaces et d’éloignement de toute forme de civilisation est la même. Nous ne croiserons qu’une seule voiture en deux jours sur cette piste.






La route serpente entre d’étranges formations rocheuses qui rappellent le passé volcanique de la région et le pouvoir d’érosion du vent et de l’eau.






Les roches ont souvent d’étranges couleurs qui montrent la diversité des minéraux qu’on peut y trouver. Un peu partout dans les Andes se trouvent de nombreuses mines. Elles détruisent l’environnement et polluent lacs et rivières, mais leur réseau de pistes offre un terrain de jeu infini pour le cycliste motivé.











Un coup de couteau dans le granit.






Une piste qui ondule doucement en direction des montagnes enneigées… La carte postale de rêve. Pourtant, dans le même temps un vent de folie m’écrase et m’empêche d’avancer. Aujourd’hui je ne ferais qu’une soixantaine de kilomètres avant de m’effondrer, vaincu.






L’eau qui descend du ciel et des glaciers coule dans les montagnes avant d’arriver dans la pampa, où elle forme de grands lacs. De là partent de puissantes rivières qui traverseront l’aridité de l’Argentine jusqu’à l’Atlantique, à quelques milliers de kilomètres de là. Pourtant, le Pacifique n’est qu’à une centaine de kilomètres… Mais de l’autre côté des Andes.






Le retour au Chili est marqué par l’abondance d’eau et donc de verdure. Plus besoin de se préocuper pour s’hydrater : il suffit de se baisser à chaque virage.






Petit à petit je me rapproche de Coihayque, la plus grande ville sur la Carretera Austral. Le trafic augmente sensiblement, mais la route est coupée tous les après-midis pour cause de travaux donc je suis tranquille. Dans quelques années, tout ça sera probablement goudronné. Egoistement, en temps que voyageur à vélo je trouve ça dommage, mais cela va faciliter la vie des populations locales.






Les forêts ont des airs de forêt vierge.






Après plus de 500km de piste, je retrouve enfin le goudron. Jamais avant de partir je ne m’étais rendu compte à quel point le bitume facilite la vie : c’est plus confortable, c’est sûr, mais ça demande aussi beaucoup moins d’énergie. Malgré tout, rapidement la piste me manque : plus variée, plus perdue.






Ici et là de grandes falaises s’élèvent au dessus du vert des forêts. Certains secteurs sont très prisés des grimpeurs, qui viennent jusqu’ici pour retrouver les mêmes parois qu’à Yosemite, la foule en moins.






Le voyage à vélo permet de s’aérer, de respirer un air pur… Sauf quand on est sur une piste un peu trop sèche et fréquentée.






Parfois, le ciel est si bleu qu’il se reflète même dans les forêts.






La rivière Futaleufu est une des Mecques des sports d’eau vive. La rivière est énorme (son débit moyen est plus important que celui de la Seine) et descend rapidement des montagnes en sautant de rapides en rapides. Grâce au cadeau de Noël de ma sœur, je ferais une descente en raftig de cette rivière mythique.






Là où la rivière est plus calme, elle offre une vision bucolique. L’eau est assez pure pour être bue, ce qui est peu courant pour un cours d’eau de cette taille.






Futaleufu marque pour moi la fin de la Carretera Austral. La route continue vers le nord, mais je bifurque vers l’est pour retourner en Argentine. Ca me permettra d’éviter les zones plus urbanisées du Chili : aux même latitudes, l’Argentine n’a que la pampa et la solitude à proposer.






En Argentine je retrouve pour quelques kilomètres la route 40. C’est une route nationale qui traverse le pays du nord au sud, sur près de 4000km. Elle passe dans des endroits reculés et est souvent non goudronnée et peu usitée. Pour les cyclistes, c’est le moyen le plus simple de remonter vers le nord, même si ça signifie souvent qu’il faudra lutter contre le vent.






Le côté argentin est comme toujours beaucoup plus sec. Adieu les forêts luxuriantes, place aux buissons rachitiques qui ne protègent ni du soleil, ni du vent.






Le côté argentin est aussi moins encaissé dans les montagnes, ce qui permet des couchers de soleil qui n’en finissent pas. Ce que la photo ne montre pas, c’est mon campement recroquevillé derrière un arbuste qui le protège tant bien que mal du vent qui fait rage.






Me revoilà sur les pistes droites infinies. Mais ce n’est pas si facile que ça : quand ce n’est pas le vent, c’est la tôle ondulé qui sert de revêtement qui me ralentit. J’ai beau dégonfler les pneus et zig-zaguer pour tenter de l’éviter, je n’échappe pas aux secousses.






Je suis un itinéraire qui me fait revenir dans les montagnes. Pendant quelques jours je naviguerai entre de vieilles pistes de Jeep. Ce n’est pas plus rapide que les pistes en tôle ondulée, mais c’est beaucoup moins frustrant.






Au milieu de nulle part se trouve une ancienne gare avec un reste de wagon.






Je profite de l’ancienne gare pour y passer la nuit. Il est tôt, mais l’orage menace et plus loin dans les montagnes je risquerais de passer une mauvaise nuit. Les bivouacs ne sont pas toujours photogéniques, mais il faut savoir apprécier un bon abri quand on en trouve un.






Au petit matin je retrouve la vieille piste qui s’enfonce dans la pampa. Malgré la solitude et l’impression de sauvagerie, il y a toujours des barbelés et quelques bovins qui paisent ici et là.






La piste devient sableuse et se raidit petit à petit avant un col. Pour la première fois du voyage, je dois pousser mon vélo.






Une fois les montagnes passées je dois retraverser une plaine pour atteindre le chaînon andin suivant. Prendre cet itinéraire me permet d’éviter la seule route du coin (la fameuse route 40) qui passe par Bariloche, une importante ville touristique. Ici je suis tranquille, loin du bruit.






Une dégradation passagère vient perturber mes plans. La météo annonce de la neige, et même si finalement seuls les sommets seront blanchis je terminerai la journée frigorifié. Ce sera la dernière fois du voyage que j’aurais droit à du mauvais temps. Plus au nord je verrais bien quelques orages, mais jamais en deux mois je me ferais pleuvoir dessus. J’aime bien ce genre de climat…






Après plusieurs semaines à suivre les vallées sur la Carretera Australe (qui n’était pas plate pour autant), je retrouve des routes qui s’embarassent moins et franchissent de beaux petits cols.


La suite est

ici

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